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Des partis qui s’affaiblissent

Publié le 30 Octobre 2018 par La Nouvelle République

© Photo NR.

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Les partis ont perdu beaucoup d’adhérents, de cotisants depuis la présidentielle. Ils essaient de s’adapter, de s’ouvrir à l’associatif, à la société civile.

Le “ ni-droite, ni gauche ”, les affaires, les réseaux sociaux, le macronisme, l’individualisme… les partis avancent mille raisons pour tenter d’expliquer leur affaiblissement. Et comparent ce phénomène à celui de la désyndicalisation ou de la crise du bénévolat associatif. Les partis ne sont pas morts mais bien mal en point, à l’image du PS qui a perdu plus de la moitié de ses adhérents en Touraine. Les socialistes n’ont pu cacher la misère à leurs dernières élections internes : 242 votants en Indre-et-Loire pour le poste de premier secrétaire national. Malgré tout, ils se disent encore « de 500 à 700 ». L’ex-député Jean-Patrick Gille a compris le danger. Il a créé une association ouverte au plus grand nombre pour repartir d’un bon pied aux municipales à Tours.
“ Ils ont essayé le macronisme ”

Chez Les Républicains, même chute vertigineuse même si cela se voit moins car le parti conserve beaucoup d’élus, le pouvoir dans le département et un réservoir de sympathisants. Patrick Cintrat, un cadre LR, ex-UMP, analyse : « Notre échec à la présidentielle et aux législatives a perturbé tout le monde. Des LR ont essayé le macronisme à un moment où les gens ne croyaient plus dans la politique traditionnelle, mais ceux-ci déchantent vite. Notre parti doit se fixer de nouvelles lignes, claires, avoir une vraie ambition et s’adresser aux classes moyennes de ce pays. »

A l’UDI, Romain Brutinaud, délégué départemental, avance le chiffre de « 206 adhérents », 350 avant, sachant qu’il y a des retardataires à l’inscription et un « petit retour aux réunions », dit-il. Pour lui, « avec les réseaux sociaux, on est sur une autre forme de militantisme, on touche plus de monde, plus de jeunes ».
A EELV (Verts, moitié moins de cotisants), Philippe Geiger, responsable, se dit « qu’avec les Européennes 2019, les militants vont revenir ». Les écologistes ont lancé leurs « cogitations citoyennes » pour les municipales, là aussi pour mieux capter les gens de la rue, pour constituer un « éco-système », dit-il. Toutefois, le parti « reste la structure de base, qui permet d’obtenir les financements, de mener des actions au Conseil d’État », conclut Philippe Geiger.
Au PC, on affiche ses « 493 adhérents contre 513 en juin 2017 », même si le nombre de votants en interne fond, là aussi. « L’engagement communiste, c’est culturel, on est fidèle », résume Fabien Coste. Mais dans les urnes, les communistes sont très loin du compte.

 

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